L'utilisation de symboles comme les virgules, les points, les points d'interrogation, les guillemets et autres pour séparer et clarifier le sens des phrases est connue sous le nom de ponctuation. La ponctuation permet aux lecteurs de comprendre plus facilement où s'arrêter, quelles phrases sont des citations, quels mots ont été omis, et plus encore dans votre écriture. Les virgules, les points, les deux-points, les points de suspension, les points-virgules, les apostrophes, les traits d'union, les tirets, les guillemets, les points d'interrogation, les points d'exclamation, les barres obliques, les parenthèses et les crochets font partie des 14 signes de ponctuation utilisés en anglais, aussi en français. Il existe des normes et des conventions de ponctuation que les auteurs peuvent choisir ou doivent respecter.
La ponctuation est cruciale car elle vous permet d'expliquer efficacement et de manière concise vos idées par écrit. La ponctuation agit comme des signaux qui informent votre auditoire de la bonne façon de lire vos phrases, de votre ton de voix et du sens de vos mots. Votre travail peut être déroutant, ambigu ou trompeur s'il manque de ponctuation.
Voici les signes de ponctuation les plus utilisés en français :
Le point : signale la fin d'une phrase.
Exemple :
Il est parti.
La virgule : marque une pause brève et sépare des mots, des groupes des mots.
Exemples :
a- Monsieur Adil, n'avance pas.
b- Voyons, Monsieur, je vous demande.
c- J'aime quand vous parliez, Sami.
d- New York, minaret du commerce international, fut frappé par une épidémie en 2020.
e- Cette excuse, je la connais par cœur.
f- À vous, je peux bien le dire.
g- Dans le stade, la foule criait à tue tête.
h- Au moment que l'on voudrait voyager, un problème surgit.
i- Rabat, le 25 février 1996.
j- Cher Monsieur, (dans une lettre).
k- Les hommes, les femmes, les enfants, tous parlaient trop.
l- Il est poli, intelligent, élégant et sérieux.
m- Il déteste l'été, les cafés et la plage.
n- À toi, à lui, à tous, je veux dire la vérité.
o- Ce matin, dès six heures, j'ai pu remettre en cage mon sansonnet. (Gide, Journal, p.437).
p- J'ai réfléchi, j'ai posé mes questions.
q- Meilleur mode de vie, meilleure santé, meilleurs résultats.
Le point-virgule : sépare des propositions juxtaposées.
Exemple :
L'œil est sans bonté, sans tendresse; la voix plus cajoleuse que vraiment caressante; la bouche moins gourmande que cruelle; le front assez beau. (Gide, Journal, p.296).
Les points de suspension : expriment une énumération incomplète, une interruption d'une idée, une hésitation (à l'intérieur d'une phrase) et une coupure d'un passage du texte (utilisés entre crochets).
Exemples :
a- Ce geste est ... je ne sais comment dire ... incroyable !
b- L'homme n'est qu'un roseau [...] mais un roseau pensant. (Pascal)
Les deux points : séparent deux propositions et introduisent une explication, un exemple, une énumération, un discours direct.
Exemples :
a- Lacretelle me disait : «Allez-y ! Nommez-vous !» (Gide, Journal, p.966).
b- Elle alla avenue Henri-Martin, s'enquit d'abord auprès du concierge :
― M. Costal est à Paris ?
— Oui, Mademoiselle.
Mais, à l'étage, le domestique lui dit :
— M. Costal est à Besançon.
(Montherlant, Romans, p.984).
Le point d'interrogation : marque une question.
Exemple :
Faut-il venir ?
Le point d'exclamation : permet d'exprimer une émotion : colère, peur, surprise, joie ...
Exemple :
Ce n'est pas possible !
Les guillemets : indiquent le discours rapporté, la citation.
Exemple :
Ainsi que le dit Pascal, «L'homme n'est qu'un roseau.»
Le tiret : indique le dialogue et donne une explication ou un commentaire.
Exemple :
Alex s'adressant à son frère : — Peut-on être châtié pour quelque chose qu'on n'a pas fait, Paul? — Mais non, voyons!
Les parenthèses : apportent une précision, donnent un ajout.
Exemples :
a- Certains poètes contemporains (Éluard, Aragon...) n'utilisent aucun signe de ponctuation.
b- Le texte entre parenthèses est détaché de la phrase et se lit avec une intonation particulière (en principe sur un ton plus bas).