Une Collection de Monologues Inspirants





Plongez dans une collection de monologues qui donne voix à des personnages variés, de l'ouvrier au voyageur, en passant par l'étudiant et le chef de cuisine. Chaque monologue révèle des réflexions profondes, des émotions sincères et des histoires personnelles qui vous toucheront et vous inspireront. Un voyage littéraire à travers les défis, les rêves et les triomphes de la vie quotidienne.


Voici un extrait du monologue de Cyrano de Bergerac dans la pièce éponyme d'Edmond Rostand :


"Non, merci, mais… je tiens à mon trésor, car vous le valez bien ! Voilà. On ne peut flatter la beauté, madame, à votre âge. Ce serait une ridicule tentative ! Mais vous avez de l’esprit, vous, on sent que vous en avez ! et tant pis si vous me faites l’injure de penser que je vous le dis pour me moquer de vous. Mais j’irais peut-être même jusqu’à dire : de l’esprit, mais tant mieux !… tant mieux ! car pour moi, l’esprit, madame, est une chose précieuse, au-dessus de tout ! Oui, c’est plus que tout, même plus que la beauté ! Que de gens qui ne sont pas beaux et qui ont de l’esprit !… Enfin… j’aime mieux cela ! Ah ! oui, et sans comparaison ! L’esprit est une perle, rare, très rare… précieuse… Mais, surtout, qu’il soit à sa place, qu’il n’empiète pas ! qu’il n’écarte pas les autres qualités, qu’il n’oublie pas que… oui, vraiment… qu’il n’est qu’une fleur ! Une fleur charmante, nécessaire, mais qui ne suffit pas à faire tout le bonheur, non, tout le bonheur… d’un foyer, d’un cœur ! voilà ! Il faut autre chose !… Je le sais bien ! Non, je n’aime pas les femmes qui ne sont faites que d’esprit ! Qui ne sont que de l’esprit ! Qui se méfient des tendresses et des naïvetés, oh ! des petites confiances et des petits enfantillages !… oh ! des douceurs, des gentillesses ! Des femmes, des femmes, voyez-vous, ça doit être… doux, très doux, tendre, très tendre ! Ah ! mais ! un rien les bouleverse, un rien les charme, un rien les fait sourire !… Ah ! j’aime mieux les femmes, oh ! les femmes, voyez-vous ! et la mienne surtout, qui est bien du genre de celles-là… Ça vous est égal, tout ça ? ça vous est égal, tout ça ? tout ça ?"


Voici un autre monologue tiré de "Les Fourberies de Scapin" de Molière, prononcé par le personnage principal, Scapin :


"Ah ! La belle occasion que vous avez eue de me donner une pièce pour vous en dépêtrer ! Oui, belle occasion pour me faire traîner par le corps par les argousins et me faire jeter au fond d’un cachot, comme un chien. Il est vrai que c’est à moi à prendre sur moi tout, et que c’est trop vous demander à vous d’employer quelque argent pour empêcher que l’on ne me tue. Vous m’avez fait de belles promesses de m’assister dans mes affaires ; mais pourvu que vous soyez bien, il est juste que je meure. Non, non, je me suis toujours exposé pour vous, je me suis fait cent fois arrêter à votre service, et vous êtes bien aise de me voir une fois en peine."


Voici un monologue du personnage d'Alceste dans "Le Misanthrope" de Molière :


"Pour moi, dès que je vois l'homme, je l'étudie, et je ris de me voir obligé de mettre souvent en usage la comédie humaine pour l'usage du monde. Je ne puis m'empêcher de les voir tels qu'ils sont ; et cela me porte à les traiter selon qu'ils se conduisent. Je ris, je pleure avec eux ; et les hommes, se donnant les uns aux autres, une estime qu'ils ne méritent point, m'irritent, et me font dresser contre eux. Tout me choque en eux, jusqu'à leurs louanges ; et leur injustice envers moi, me donne de l'humeur contre eux, et contre moi-même."


Voici un monologue tiré de "Dom Juan" de Molière, prononcé par le personnage de Sganarelle :


"Je suis toujours en furie quand je pense à cet homme-là. Je le hais de tout mon cœur, et je voudrais bien le voir pendu de toutes les cordes de la terre. C’est un libertin, un mécréant, un diable à quatre, un hérétique, qui ne croit ni Ciel ni Enfer. Il se moque de Dieu, de Diable, de Paradis, d’Enfer, de toutes choses. Il dit que le bien et le mal ne sont que des chansons, et que, selon la manière dont on se les imagine, ils n’existent ni l’un ni l’autre. Il a coutume de dire que la moindre pécheresse a autant de grâce devant Dieu que la plus grande sainte, pourvu qu’elle ait de l’honnêteté dans le corps. Enfin, il s’est attiré je ne sais quelles foudres des Cieux, et, dans le peu de temps qu’il a été marié avec mademoiselle Elvire, il en a fait sauter la patience par toutes sortes d’extravagances."


Monologue de Claire, une femme se retrouvant face à elle-même après une rupture difficile :


(Claire entre sur scène, visiblement troublée. Elle marche lentement vers le centre de la scène, s'arrête et regarde le public avec des yeux remplis d'émotions.)


CLAIRE :


Je me tiens là, seule, dans cet espace vide. C’est étrange... après tant de temps passé à fuir, à éviter les silences, à me noyer dans le bruit... je suis enfin confrontée à moi-même. Et vous savez quoi ? C’est terrifiant.


Je me suis toujours définie par mes relations. Par ce que les autres voyaient en moi, par les attentes de ceux que j'aimais. Mais maintenant que tout est fini, qui suis-je ? Une femme perdue dans ses pensées, cherchant des réponses dans un océan de doutes.


(Elle se tourne légèrement, comme si elle s'adressait à une partie de son passé.)


Je me souviens de nos débuts, de cette étincelle dans tes yeux, de la promesse d’un avenir radieux. Nous étions invincibles, ou du moins c’est ce que nous pensions. Mais les promesses se sont effritées, les sourires ont disparu, et nous sommes devenus des étrangers, des fantômes de ce que nous étions autrefois.


(Elle respire profondément, cherchant à contenir ses émotions.)


Aujourd’hui, je dois réapprendre à vivre pour moi-même. À aimer mes défauts, à chérir mes qualités. À comprendre que la solitude n’est pas une ennemie, mais une alliée précieuse qui m’aide à redécouvrir qui je suis réellement.


(Elle sourit doucement, avec une lueur d’espoir dans les yeux.)


Peut-être que ce vide n’est pas une fin, mais un commencement. Un espace où je peux renaître, reconstruire, réimaginer. Parce que la vérité, c’est que je suis forte. Plus forte que je ne l’ai jamais cru. Et ce voyage, aussi douloureux soit-il, est nécessaire pour que je devienne la personne que je suis destinée à être.


(Elle regarde le public une dernière fois, avec détermination.)


Alors oui, j’ai peur. Mais pour la première fois, cette peur me donne des ailes. Elle me pousse à aller de l’avant, à embrasser l’inconnu avec courage et conviction. Parce que je le sais maintenant, je ne suis pas définie par mes échecs, mais par ma capacité à me relever, encore et encore.


(Elle quitte la scène, la tête haute, prête à affronter son avenir.)


Monologue de Thomas, un joueur de football, dans les vestiaires avant la finale :


(Thomas se tient seul dans les vestiaires, en train de se préparer. Il regarde son équipement, réfléchissant profondément. Il lève les yeux et s'adresse à son reflet dans le miroir.)


THOMAS :


C’est ça. C’est pour ce moment que j’ai travaillé si dur. Toutes ces heures passées sur le terrain, sous le soleil brûlant, sous la pluie battante. Tous ces sacrifices... aujourd’hui, c’est le jour où tout prend son sens.


(Il prend une profonde inspiration, sentant la pression et l'excitation monter en lui.)


On dit que les finales ne sont pas faites pour jouer, mais pour gagner. Et pourtant, je me rappelle de chaque instant, chaque match, chaque entraînement qui m'a conduit ici. Chaque coup dur, chaque échec, chaque victoire m’a façonné, m’a rendu plus fort, plus déterminé.


(Thomas se tourne légèrement, comme s’il parlait à ses coéquipiers absents.)


On a traversé tellement de choses ensemble. On a su se relever après les défaites, on a fêté chaque victoire comme si c’était la dernière. Mais aujourd’hui, ce n’est pas juste un autre match. C’est notre chance de prouver au monde entier qui nous sommes, ce dont nous sommes capables.


(Il serre les poings, déterminé.)


Ce soir, quand je marcherai sur cette pelouse, je ne serai pas seul. Il y aura l’équipe, nos familles, nos supporters. Tous ceux qui ont cru en nous, même quand nous doutions de nous-mêmes. Chaque pas que je ferai, chaque coup de pied, sera pour eux.


(Il sourit doucement, se rappelant de ses débuts.)


Je repense au petit garçon que j’étais, avec des rêves plein la tête et un ballon entre les pieds. Ce garçon qui jouait dans les rues, rêvant de ce jour. Aujourd’hui, je suis ce garçon, mais avec une mission. Gagner pour lui, pour moi, pour nous tous.


(Thomas se tourne à nouveau vers le miroir, se regardant droit dans les yeux.)


Alors, peu importe ce qui se passera ce soir, je sais une chose : je donnerai tout. Je laisserai mon cœur sur le terrain. Parce qu’au fond, ce n’est pas seulement une finale. C’est la réalisation d’un rêve, le fruit de tout ce travail acharné.


(Il prend une dernière profonde respiration, prêt à affronter le défi.)


Ce soir, c’est notre soir. Notre moment de gloire. Et je suis prêt. Plus que jamais.


(Il quitte les vestiaires, déterminé, prêt à rejoindre ses coéquipiers et à affronter le défi qui l’attend.)


Monologue de Marc, un chef de cuisine, dans la cuisine avant le début d'un service étoilé :


(Marc se tient au centre de la cuisine, observant son équipe en train de se préparer. Il ajuste son toque, inspire profondément et commence à parler, sa voix calme mais déterminée.)


MARC :


Chaque soir, c’est comme une symphonie. Une danse orchestrée où chaque geste compte, où chaque seconde est précieuse. Ici, dans cette cuisine, nous ne sommes pas simplement des cuisiniers. Nous sommes des artistes, des créateurs, des rêveurs. 


(Il regarde son équipe, chacun concentré sur ses tâches.)


Vous sentez cette tension dans l'air ? Ce n’est pas de la peur. C’est l’anticipation, l’excitation. Ce moment juste avant le début du service, c’est comme le calme avant la tempête. Et nous sommes prêts. Prêts à donner le meilleur de nous-mêmes.


(Il marche lentement à travers la cuisine, posant une main rassurante sur l’épaule de chaque membre de son équipe.)


Chacun de vous est ici pour une raison. Vous avez tous un talent unique, une passion pour ce métier. Et ce soir, nous allons montrer au monde ce dont nous sommes capables. Nous allons transformer de simples ingrédients en une expérience inoubliable.


(Marc s'arrête devant une table de travail, observant les ingrédients frais et soigneusement préparés.)


Regardez ça. Chaque légume, chaque morceau de viande, chaque épice… ils attendent d’être transformés, sublimés. Ils attendent notre touche, notre savoir-faire. Et nous, nous avons le pouvoir de les élever, de les rendre extraordinaires.


(Il lève les yeux, son regard déterminé.)


Mais rappelez-vous, ce n’est pas seulement une question de technique. C’est une question de cœur. Chaque plat que nous envoyons ce soir doit raconter une histoire, notre histoire. L’histoire de notre dévouement, de notre passion, de notre quête de perfection.


(Il inspire profondément, sentant l’énergie de son équipe se synchroniser avec la sienne.)


Ce soir, chaque assiette qui quitte cette cuisine sera une œuvre d’art. Nous allons éblouir, surprendre, émouvoir. Parce que c’est ce que nous faisons. Nous ne nourrissons pas seulement le corps, nous nourrissons l’âme.


(Marc regarde son équipe une dernière fois, avec une fierté visible.)


Alors, allons-y. Montrons-leur ce que signifie être une véritable brigade. Faisons honneur à notre métier, à notre passion. Ce soir, c’est notre soir. Et je sais que nous serons à la hauteur.


(Il lève la main, prêt à donner le signal pour commencer le service.)


En place, tout le monde. C’est l’heure de briller.


(Il abaisse la main et le service commence, chaque membre de l’équipe se mettant en mouvement avec précision et détermination.)


Monologue de Julie, une étudiante, dans une salle de classe avant un examen :


(Julie est assise seule à un bureau, les yeux fixés sur ses notes. Elle prend une profonde inspiration et regarde autour de la salle vide, puis commence à parler doucement à elle-même.)


JULIE :


C’est fou comme tout se résume à ce moment. Des mois, des années même, de cours, de révisions, de nuits blanches… tout converge ici, maintenant. C’est comme si tout le poids du monde reposait sur ces quelques feuilles de papier.


(Elle passe une main nerveuse dans ses cheveux, essayant de se rassurer.)


Je me rappelle encore du premier jour de classe. J’étais si enthousiaste, prête à tout apprendre, à conquérir le monde. Et puis, au fil du temps, l’enthousiasme s’est mêlé à la fatigue, au stress, aux doutes. Mais je suis encore là. Je n’ai jamais abandonné.


(Julie ferme les yeux un instant, se remémorant les moments difficiles.)


Je me souviens de ces soirées où je me suis demandé si tout cela en valait vraiment la peine. Les amis sortaient, s’amusaient, et moi, je restais enfermée, plongée dans mes bouquins. Est-ce que j’ai raté quelque chose ? Peut-être. Mais j’ai choisi cette voie, et je dois aller jusqu’au bout.


(Elle ouvre les yeux et regarde son cahier de notes, déterminée.)


Il y a eu des échecs, des moments où j’ai pensé que je n’y arriverais jamais. Mais chaque échec m’a appris quelque chose. Chaque difficulté m’a rendue plus forte. Plus résiliente. Et maintenant, tout ce que j’ai appris, tout ce que j’ai vécu, se joue dans cet instant.


(Elle prend une profonde inspiration, cherchant du courage en elle-même.)


C’est normal d’avoir peur. C’est humain. Mais cette peur, je ne vais pas la laisser me paralyser. Au contraire, je vais m’en servir. Parce que cette peur, elle me montre que ce moment est important, qu’il compte vraiment.


(Julie se redresse, plus confiante.)


Je me suis préparée pour cela. Je connais le sujet. Je sais que je suis capable. Tout ce qu’il me reste à faire, c’est de croire en moi, de me faire confiance. Parce que, au fond, ce n’est pas seulement un examen. C’est une étape de plus vers ce que je veux devenir. C’est la preuve que je peux surmonter les obstacles, que je peux atteindre mes objectifs.


(Elle sourit légèrement, avec une nouvelle détermination dans les yeux.)


Alors oui, c’est un moment crucial. Mais je suis prête. Je vais entrer dans cette salle, prendre mon stylo, et montrer ce dont je suis capable. Parce que je le peux. Parce que je le veux. Parce que j’ai travaillé pour cela.


(Julie se lève, prend ses affaires et se dirige vers la porte de la salle d’examen, prête à affronter son défi.)


C’est mon moment. Et je vais le saisir.


Monologue de Paul, un ouvrier, se préparant pour une journée de travail sur un chantier :


(Paul se tient à l’entrée du chantier, regardant les machines et les matériaux autour de lui. Il ajuste son casque et ses gants, puis regarde au loin, perdu dans ses pensées.)


PAUL :


Encore une journée. Une de plus. Parfois, je me demande combien de jours comme celui-ci j’ai déjà vécus. Des centaines, peut-être des milliers. Chaque jour commence pareil, mais chaque jour apporte son lot de défis, de surprises.


(Il inspire profondément, sentant l’air frais du matin.)


C’est un travail dur, il n’y a pas de doute. Le bruit des machines, la poussière, les charges lourdes… ce n’est pas fait pour tout le monde. Mais moi, j’ai trouvé ma place ici. Il y a quelque chose de satisfaisant à voir un bâtiment s’élever, pierre après pierre, grâce à nos efforts. À savoir que, sans nous, rien de tout ça ne serait possible.


(Paul sourit légèrement, pensant aux bâtiments qu'il a aidé à construire.)


J’ai commencé jeune, les mains pleines de cloques, le dos douloureux. Mais petit à petit, j’ai appris. J’ai appris à connaître les matériaux, à maîtriser les outils, à travailler en équipe. J’ai appris la valeur de l’effort, la fierté du travail bien fait.


(Il regarde ses mains, rugueuses et marquées par le travail.)


Ces mains… elles ont construit des maisons, des écoles, des ponts. Elles portent les marques de chaque projet, chaque chantier. C’est comme une carte de ma vie, chaque cicatrice raconte une histoire, un moment de lutte, de victoire.


(Il lève les yeux vers le chantier, où ses collègues commencent à arriver.)


On pourrait croire que c’est un travail solitaire, mais ce n’est pas le cas. Ici, on est une équipe, une famille. On se soutient, on se comprend. Il y a une camaraderie qui se forme, un lien indestructible. Parce qu’au bout du compte, on est tous dans le même bateau, on partage les mêmes défis, les mêmes réussites.


(Paul prend une profonde inspiration, se préparant mentalement pour la journée.)


Aujourd’hui ne sera pas différent. Il y aura des obstacles, des imprévus. Mais on les surmontera, comme toujours. Parce que c’est ce qu’on fait. On construit, on répare, on améliore. On laisse notre marque, petit à petit, brique après brique.


(Il regarde son casque, puis le remet en place avec détermination.)


Je suis ouvrier. Et même si c’est un travail dur, c’est un travail noble. Un travail qui me remplit de fierté. Aujourd’hui, comme tous les autres jours, je vais donner le meilleur de moi-même. Parce que c’est ce que je suis, c’est ce que je fais.


(Paul se dirige vers ses collègues, prêt à commencer sa journée de travail avec détermination et fierté.)


Alors, allons-y. Une nouvelle journée commence. Et ensemble,

 on va la conquérir.


Monologue de Marie, une voyageuse, dans une gare avant de partir pour un long voyage :


(Marie est assise sur un banc dans la gare, son sac à dos à ses pieds. Elle regarde les gens autour d’elle, un mélange d’excitation et de nostalgie dans les yeux. Elle prend une profonde inspiration et commence à parler doucement à elle-même.)


MARIE :


C’est ici que tout commence. Encore une fois. Chaque voyage, c’est comme un nouveau chapitre qui s’ouvre. L’inconnu m’attend, avec ses promesses et ses mystères. Et moi, je suis prête à plonger dedans, à découvrir ce que le monde a à m’offrir.


(Elle regarde son billet de train, le tenant avec une certaine révérence.)


On dit que voyager, c’est vivre deux fois. C’est vrai. Chaque endroit visité, chaque personne rencontrée, c’est comme une nouvelle vie qui s’ajoute à la mienne. Chaque voyage me change un peu plus, me façonne, me révèle à moi-même.


(Marie sourit en repensant à ses voyages passés.)


Je me souviens de la première fois que j’ai pris la route. J’étais si nerveuse, si excitée. Tout était nouveau, tout était possible. Depuis, j’ai parcouru des milliers de kilomètres, j’ai vu des paysages à couper le souffle, j’ai goûté des saveurs inconnues, j’ai entendu des langues mélodieuses. Chaque expérience, chaque moment, a été une pierre de plus dans la construction de la personne que je suis aujourd’hui.


(Elle regarde les gens qui passent, chacun avec une destination différente.)


Mais voyager, ce n’est pas seulement voir des lieux. C’est rencontrer des âmes, partager des sourires, des histoires. C’est se perdre et se retrouver dans les yeux d’un étranger, dans la chaleur d’un accueil inattendu. C’est comprendre que, malgré les différences, il y a une humanité commune qui nous lie tous.


(Marie ajuste son sac à dos, sentant le poids agréable des souvenirs à venir.)


Et maintenant, une nouvelle aventure m’attend. Une nouvelle destination, un nouveau défi. Qu’est-ce que je vais trouver cette fois ? Quelles leçons vais-je apprendre ? Quelles merveilles vais-je découvrir ? L’incertitude est une douce amie, une promesse de découvertes sans fin.


(Elle regarde l’heure, sachant que le moment du départ approche.)


Ce voyage, c’est plus qu’un simple déplacement. C’est un pèlerinage intérieur, une quête de sens, de beauté, de vérité. Chaque pas que je fais me rapproche un peu plus de qui je suis vraiment, de ce que je veux devenir. Et même si je pars seule, je ne suis jamais vraiment seule. Les souvenirs des voyages passés, les visages des amis rencontrés, tout cela m’accompagne, me soutient.


(Marie se lève, prête à monter dans le train.)


Alors, allons-y. Vers l’inconnu, vers l’aventure. Parce que la vie est trop courte pour rester immobile. Parce que chaque voyage est une chance de grandir, d’aimer, de vivre pleinement. Et moi, je veux vivre. Je veux ressentir. Je veux découvrir.


(Elle prend son sac à dos, jette un dernier regard à la gare, et avec détermination, se dirige vers son train.)


À moi, le monde. Je suis prête.


Ce monologue capture les pensées, les émotions et l'enthousiasme d'une voyageuse avant de partir pour une nouvelle aventure, mettant en lumière le sens profond et transformateur du voyage.