Dalia et l'elfe : une histoire d'un autre monde

Dalia, elfe, histoires des fées

Dalia, ingénieure dans la fleur de l'âge, d'une famille honorable et remarquablement riche, vivait dans un lieu luxueux, en Égypte. Elle n'avait qu'un frère, gagnant sa vie en exerçant le métier de la pêche. Dalia était une demoiselle de bon esprit. Malheureusement, elle ne prêtait pas attention à la prière et au culte en général. Elle était tellement appliquée dans son travail qu'elle ne sortait pas beaucoup. Elle menait une vie de célibat qui ignorait toute complication et vanité.

khairi, un vieillard propriétaire et gestionnaire d'un micromarché localisé dans une zone pas loin de villa de Dalia, ayant une mauvaise réputation dans la région, il pratiquait la sorcellerie et le charlatanisme, Dans chaque rencontre, il ne cessait d'harceler Dalia. Dalia refusait d'être une de ses proies.

Une fois, Dalia, en faisant la course, se trouvait encerclée par des paroles et des touches de cette personne. Dalia avait une forte personnalité, lui rendait le visage rouge en présence des clients; elle lui bombardait d'insultes. Le vieillard décida de lui rendre la monnaie lourdement. Il voulait l'envoûter.

Une fois arrivé à la maison, il se pencha sur l'ensorcellement de la jeune fille.

Dans l'autre côté, un supplice survint à l'improviste. Dalia ressentait des choses anormales : des sons de souffles proches de ses oreilles et touchant sa peau, une main tirant la couverture pendant qu'elle est sur son lit, ou la caresse, des chats noirs la guettaient de loin, dans son trajet au travail, des créatures effrayantes peuplaient ses cauchemars, la nuit, et dans le jour, des chuchotements d'une source inconnue à ses oreilles, et des ombres se déplaçant partout dans la maison. Elle était dans un enfer vivant.

Sa mère lui rassurait et la recommandait de n'y pas prêter attention, alors que Dalia souffrait sérieusement.

Presque dans chaque nuit, elle rêvait d'un chat noir sur son ventre la guettait. Elle se réveillait affolée, des blessures légères et des bleus couvraient son corps, sans cause connue. En peu de temps, sa santé se dégradait de jour en jour : un enclin vers la solitude, distraction, dépression, perte d'appétit ...

Elle ressentait comme si quelqu'un la touchait sexuellement pendant son sommeil. Sa mère lui conseillait de lire des Sourates de Coran dans sa chambre. Une fois, en se préparant à dormir, entre veille et sommeil, un ombre pénétra dans sa chambre, une créature de silhouette humaine s'approchait d'elle et s'asseyait sur son ventre. Elle voulait crier, vainement. La voix ne s'entendait pas, le corps entièrement paralysé, mais elle put prononcer la Basmalah intérieurement : "Au nom de Dieu, le tout miséricordieux, le très miséricordieux". L'ombre se dissipa. C'était incroyable ! Dalia se mit à crier et à pleurer amèrement. Ses parents la calmaient difficilement. Son frère Majdi conversait avec elle, dans le but de trouver des explications à ces faits. Tout paraissait normal dans ses réponses. Dalia passait de long temps seule dans sa chambre. Un jour, sa mère lui donna à manger, un plateau de dîner, en s'approchant de la porte, elle lança un fort cri. Son mari et son fils arrivèrent sur place ; Ils entendaient une voix étrange dans la chambre de Dalia. La mère ouvrit la porte. Dalia fut levée dans l'air. Tout le monde fut abasourdi et fortement étonné. La mère cria, Dalia tomba sur le lit. Son frère la réveilla et la questionna sur ce qu'elle éprouvait. Dalia ne savait rien. Le frère pensait à appeler un religieux pour exorciser et purifier la maison.

Dalia était belle, polie et hautement respectable. Un jour, un jeune homme aspirait à la main de Dalia. Celle-ci refusait catégoriquement le mariage. Son frère a réussi à la convaincre de voir le prétendant avant de décider.
Le jour de la visite, le salon était luxueusement décoré, comme d'habitude. Le prétendant vint en compagnie de son père, de sa mère et de son oncle. On remarqua que le jeune homme n'osait pas regarder Dalia. Ils interprétèrent cela de façon acceptable : la timidité. Dalia se leva pour préparer le café. Les invités dégustaient leurs tasses, ils n'avaient pas réussi à dissimuler cette mauvaise impression : le café était salé au lieu d'être sucré. La mère corrigea cette faute intelligemment, par leur préparer de nouvelles tasses de café. Les invités désiraient partir.
Deux jours après, un appel téléphonique informa les proches de Dalia que ce prétendu mariage ne marcherait pas. Majdi, voulût savoir la cause de ce refus. Il s'est accordé avec le jeune sur une rencontre.
"Je veux savoir s'il y a de problème !" demanda Majdi.
"Franchement, ta soeur était d'une laideur répugnante. Sa présence devant moi me trompa, par contre, la photo que j'avais, montrait une beauté parlante.>> lui répondit-il
La réponse l'avait choqué. Majdi savait que sa soeur pourrait être ensorcelée. Il décida enfin d'appeler un religieux pour exorciser sa soeur.
Il trouva un chîkh.

Histoires de l'autre monde, des fées

Ils étaient dans une chambre close, dépourvue des objets de décors représentant des créatures humaines ou animales. Pendant que le chîkh lisait le Coran à voix haute, une forte frappe lui arriva à l'épaule gauche. Le chîkh fut tombé. La chaise qui était au coin de la chambre s'est jetée fortement contre Majdi. Sous la prise de la peur, ils coururent affolement vers l'extérieur.

<<Ce que vous avez vu, c'était la réaction de jinn qui la possède. Je vous conseille de chercher un exorciste spécialisé. Cela dépasse mes potentiels.>> le chîkh lui dit tristement.
Majdi dit ce fait à ses parents dans le but d'une solution à cette affaire embrouillée.
Majdi, conscient de la gravité de la situation, se trouvait ambivalent et submergé d'interrogations.

Presque tous les soirs, on écoutait des voix et des bruits, Dalia, les yeux rouges du sang, criait à une voix bizarrement forte et ordonnait de fermer la porte à chaque fois qu'on voulait la voir. Nous eûmes peur. On ne savait quoi faire.
Un matin, le frère, assis dans le balcon, buvait son café matinal, fait par la domestique Fatma.
<<Je veux vous dire une chose>> lui dit Fatma.
<<Oui, qu'est-ce que tu as ?>> lui dit-il.
<<Hier, j'ai fait la course dans le micromarché de Khairi. Il m'a questionné sur Dalia. Je lui ai répondu qu'elle était dans un grave état de santé. Il ria drôlement. Il lui menaça de plus grave.>> dit Fatma.
<<Qui est cet homme ?>>
<<C'est un de mes voisin. C'est un homme malintentionné. C'est un sorcier.>> lui répondit-elle.
Le jour suivant, Majdi raconta toute l'histoire à son ami, l'inspecteur de police. Trois jours plus tard, la police envahit la maison de sorcier. Ils trouvaient des saletés, des cuirs, des liquides, des objets servant à la sorcellerie et beaucoup de papiers griffonnés du sang.
Le sorcier fut arrêté et interrogé. Il avoua toutes les accusations portées contre lui.
L'ami de Majdi pénétra dans le bureau d'investigation.
<<Dalia, tu la connais. Comment t'a pu lui faire du mal ? >> interrogea l'inspecteur.
<<Dalia a fauté, elle m'a blessé grièvement au vu et au su de tout le monde. Je l'ai envoyé un jinn, qui la torturait de toute les façons imaginables et inimaginables.>>
<<Comment faire pour l'exorciser?>> demanda l'inspecteur.
<<À vrai dire, c'était la première fois que j'appelle ce jinn. Je n'ai pas le talisman pour le renvoyer.>> lui dit le sorcier.
L'inspecteur essaya de tous les moyens possibles de lui arracher une réponse qui pourrait libérer Dalia de ses malheurs. Malheureusement, le sorcier ignorait la manière de renvoyer le jinn.
L'inspecteur informa Majdi de résultats de l'enquête.
<<As-tu une autre solution ?>> demanda Majdi.
Après un silence.
<<J'ai un ami qui connait quelqu'un qui m'a déjà aidé dans une enquête pareille à celle-ci.>> lui dit l'inspecteur.
L'inspecteur put contacter la personne en question et lui expliqua la situation. C'était moi, Ahmed, la personne demandée. Je refusai en premier lieu, compte tenu de séquelles que je subissais après chaque contact avec les créatures de ce monde, le monde de dangers. L'inspecteur m'invita à rencontrer le frère de Dalia. Une conversation s'était déroulée, pendant laquelle une chatte noire s'arrêta devant nous en braquant ses regards sur moi. J'ai souri légèrement.
<<Pourquoi souriais-tu ?>> me dit Majdi.
<<Ce n'est rien. Laisse-moi réfléchir. Je te répondrai.>> lui dis-je.

En arrivant à la maison, je rencontrai Sondous, la reine des jinns et l'unique amie de ma vie.

<<Je discernai ta présence >> lui dis-je en souriant.
<<Comment ?>> me demanda-t-elle.
<<Tu as été incarnée dans la chatte noire.>>
<<Peux-tu m'aider dans cette affaire ?>> lui demandai- je.
<<Non !>>
J'ai gardé le silence. Elle avait l'habitude de me seconder dans des situations comme celle-ci.
<<C'est pas grave !>>
Je me dirigeai vers la cuisine. Elle se dressa devant la porte.
<<Pourquoi veux-tu les aider ?>> me questionna-t-elle.
<<Je crois que j'ai le moyen. Pourquoi ne pas l'employer pour aider les autres ?>>
<<Je peux t'aider autrement >> me dit-elle.
<<Comment ?>>
<<Je te donnerai son nom et te dirai comment le renvoyer (en parlant de jinn qui possède Dalia) >> me dit-elle.
<<Comment s'appelle-t-il ?>>
<<Il s'appelle Kazah, c'est un elfe très puissant.
Tu ne peux pas le renvoyer seul. Cela dépasse les habiletés humaines>> me dit-elle.
<<Comment le renvoyer ?>>
Elle m'expliqua la procédure en détail et partit.

Le jour suivant, je téléphonai mon ami pour informer Majdi de mon arrivée et aussi de préparer la maison : la netteté, que toutes les personnes doivent accomplir les prières de jour et enlever toutes les photos des murs. Sans oublier d'apporter un grand nombre de Coran.
Notre rendez-vous était après la prière de elIchaa.

Je partis à la villa, je fus accueilli chaleureusement, en compagnie de mon ami, par les parents et le frère.
Après une brève conversation familière, Majdi se leva pour faire venir sa sœur, Dalia. Celle-ci me regarda fixement et bizarrement. Ses yeux se transformèrent en deux billes, couleur de sang. Elle lança un cri tonitruant et courut follement vers sa chambre. Je donnai mes ordres : que chacun  lisait et répétait inlassablement les derniers versets de Sourate elBaqara. En pénétrant dans son refuge, on la trouva assise sur son bureau dans une posture d'attaque. Elle était très aggressive.
Après vingt minutes de récitation collective, le jinn qu'il possèdait commençait à nous insulter et à nous jeter des objets. On n'arrêta surtout pas la récitation. Ses cris s'élevaient et ses menaces de tuer chacun de nous se multipliaient. Notre bataille dura un long temps.
Pendant ma récitation, je reçus l'impression comme si quelqu'un était derrière moi. Soudain  le jinn révéla une intention : <<je vais sortir, je sortir !>>
<<Sors de son cinquième orteil !>> lui dis-je avec force.
Je piquai son orteil. On vit du sang si noir s'écouler lentement. Mission réussie, on s'était débarrassé de lui.
Le silence régna de nouveau dans la chambre. Dalia se calma et dormi profondément. Je quittai la chambre vers l'extérieur. Je rencontrai
Sondous.
<<Tu était derrière moi, n'est-ce pas ?>> lui dis-je.
<<Oui, cet elfe voulut appeler son tribu pour se défendre. Il n'osait pas faire cela à ma présence.>> me dit-elle.

La famille de Dalia me remercia fidèlement.
Je quittai la villa, le cœur palpitant de joie.
Merci Sondous.

Fin.

Histoire réelle racontée par HADER.