Les ombres des dangers : Souad et les satans

Histoires de l'autre monde

Souad, une femme arabe dans la trentaine,  voyagea, en vue d'améliorer sa situation sociale, à l'étranger. Elle eût la chance de travailler dans un café remarquablement luxueux, animé par les chœurs les plus célèbres de la région. Ce café nourrit sa réputation par la présence d'une femme, une vieille dame qui présentait des parties de magie. C'était une femme borgne, aux cheveux gris et blonds, qui gagnait sa vie par présenter ses services dans un coin de café, chaque soirée. Accompagnée d'une boule visiblement extraordinaire, on dirait magique ; en regardant les sillons de la paume des mains, elle fait semblant qu'elle prédit l'avenir, son activité dans ce café durait deux heures par jour, elle gagne ce qui pourrait subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille composée de sa mère et de sa soeur. Souad contemple jalousement cette dame, ses gestes et son charisme captivant, et se sent tiraillée par ses revenus importants. La dame avait l'habitude de dîner copieusement après de terminer son travail. Souad la poursuivait pendant six mois.

Souad, aveuglée par son désir avide, questionna une de ses collègues sur cette dame, la magicienne.
C'était une mère de trois enfants, deux garçons et une fille. Les garçons, devenus adultes, choisirent de poursuivre leur vie loin d'elle. La fille perdit la vie suite à un accident routier. Elle vivait seule, à quarante kilomètres de l'endroit où il travaille, dans une petite maison. C'était aussi une astrologue chevronnée, d'une renommée très respectée.

Souad, après écouter à un discours alléchant sur cette dame, pense à se lancer dans ce domaine, pour plus de revenus.
Une soirée, comme d'habitude, la dame prenait son dîner majestueux. Cette fois-ci, Souad voulait l'accoster, elle lui donne un café gratuit. La dame, souriante, donne début à une conversation familière,
Le deuxième jour était coutumier, le troisième jour, Souad se présente devant elle pour une prédiction. La dame lui a réduit le coût de service à la moitié. Souad révéla son intention d'apprendre cet art, et l'enseigna quand elle revint à son pays d'origine.
_<<C'est un savoir aussi fatigant que coûteux.
Je te donnerai mes références et quelques secrets de pratique, en espérant que tu t'effraies ton propre chemin sagememt.>> dit la femme.
_<<D'accord !>> répondit Souad.
Souad regardait avec attention la dame travailler de près. Elle remarquait que la dame change d'humeur subitement et anormalement, des frémissements, de sueur, sorte d'evanouissemt ...
Après un mois d'attention, elle n'a compris rien. Elle ne pût pas interpréter ses observations.
_ <<Je n'ai pas saisi votre interprétation qui change d'une main à l'autre.>> dit Souad.
_ <<Tenez ces références, lisez, vous comprendrez tous.>> répondit la dame.

Pendant une semaine de recherche, elle se déplace d'une bibliothèque à une autre, et d'une librairie à une autre. Elle a cherché partout, vainement, elle n'a pas trouvé le livre.
Sa collègue lui conseille de lancer une demande sur Internet .
Ce conseil lui était efficace, après une semaine, Souad a reçu un appel téléphonique. Un homme qui possède une copie du livre recherché et qui est prêt à le vendre.
Elle a pris le métro pour le rencontrer. C'était un vieillard. Le livre était enveloppé dans un cuir plissé et rouge. Elle était tellement heureuse qu'elle sautait de joie. Elle est revenue après échanger l'argent contre le livre, qui était pour elle un trésor.
Dans le métro, elle ouvrit le livre. Celui-ci était truffé de symboles, de dessins, des lettres incompréhensibles. Elle étaitt choquée.
Elle s'est rendue à la bibliothèque de la ville. On lui dit que la langue d'écriture est le latin.
Souad voyagea, elle revint à son pays. Elle décida de traduire le livre.

Après une semaine en compagnie de sa famille. elle est partie pour la recherche d'un bureau de traduction. Elle le trouva.
Le traducteur lui demanda trois jours. Elle veut le lire en français. Le traducteur lui a averti que ce livre contient un enseignement de sorcellerie et de magie noire.
Elle lisait le livre, plongeait dans ses pages et parcourait minutieusement ses chapitres.
Elle connaît que ce livre est dangereux, appelle les satans des terres inférieures et conduit à la mécréance.
Un dessin d'une chatte noire ailée accrochait son esprit, C'est Chaïtaouna, une démone très fameuse dans le monde surnaturel, avec les talismans; toute la procédure était bien expliquée. Une intention se forme dans son esprit, Elle est déterminée de découvrir plus. Poussée par un désir ardent à l'argent. Elle veut appeler Chaïtaouna. Voici la procédure : "Dans une nuit sans lune, vêtue toute blanche au milieu d'un endroit loin du bruit et de foule, elle transcrit des talismans sur des bougies allumées, en même temps qu'elle récite des phrases sataniques. Au bout d'un moment, une fumée sous forme d'une petite chatte noire aux yeux bleus foncés, surgit devant elle. Elle continuait, sans peur. Au fur et à mesure de ses récitations, la forme de la chatte augmente, la fumée se transformait en une femme d'une beauté incomparable. C'était Chaïtaouna. Celle-ci lui ordonne de faire des actes d'apostasie contre ses services, elle mit à sa disposition un jinn, connu sous le nom de Zenbil, qui commence à lui informer sur ses pouvoirs incroyables, et ses talents uniques.

Histoires de l'autre monde (histoires réelles)

Souad veut forger une renommée sur  Internet,  elle choisit un pseudonyme. Cette idée lui a ouvert la voie de la richesse. Elle développait en peu de temps son nouvelle activité. Elle loua un appartement au centre-ville et recruta un réceptionniste. Sa renommée grandit incomparablement.

Un jour, la réceptionniste l'informa que ,dans l'antichambre, une dame de prestige ,accompagnée de gardes corps, attendait.
Une conversation s'enchaînait :
<<Je veux savoir si mon mari m'est fidèle.>> dit la dame en sortant de son sac à main une somme d'argent très importante.
Souad décida de commencer immédiatement une séance après avoir reçu des informations sur la cible. Après un jour, l'information est sûre : le mari est un traître, sa maîtresse est une artiste, qui absorbait son argent.
<Si je lui communique ces détails sensibles, je risque de mettre en péril mon activité, sachant que cette personne est un homme d'État très important.> se dit Souad.
Pour sortir saine et sauve de ce dilemme, une astuce diabolique lui arriva : prendre un rendez-vous pour converser avec cet homme.

Les mots sortant de sa bouche démolit l'homme dans sa chaise. Il croit que sa fortune lui échappe. Elle lui dit tout.
Elle lui assure qu'elle ne cherche pas à causer des soucis. L'homme, la langue paralysée, se trouve perplexe et idiot devant elle.
<Je suis arrivée pour vous allerter que ta femme poursuivait votres traces.> dit Souad.
En guise de cadeau, l'homme lui donna une somme d'argent très précieuse.
Elle sortit de bureau, le coeur palpitant de joie.
Devant sa femme, elle lui cacha cette vérité. Son épouse est sortie souriante. L'affaire est conclue avec succès.

   Un jour, un homme, apparemment important, lui contacta pour savoir l'endroit où son grand-père enterra le trésor.
Elle lui demanda du temps et de l'argent.
Elle compte appeler Zenbil, son serviteur, pour lui charger de cette mission.
Zenbil ne peut pas s'informer sur une personne décédée. C'est une autre sorcellerie, plus exigeante et plus compliquée.
Elle était choquée. Elle appelle Chaïtaouna, la reine. Celle-ci lui apprit ce type de sorcellerie, qui s'effectue sur des cadavres humains, et lui fournit les talismans nécessaires.
Elle pense à une victime. L'image de l'employé d'un marcromaché se dessine dans son esprit. C'était un homme orphelin, sans ami et sans maison, il habite où il travaille. Peu de monde le connaît.
Un jour, elle l'invita à manger, elle lui présente un jus contenant un somnifère. Il s'évanouit, elle lui coupa le souffle.
Elle lui traîna à la chambre où elle continua ses procédures sataniques : mettre le corps autour d'un cercle jalonné de bougies allumées sur lesquelles il y a des talismans griffonnés avec du sang. Faire émaner un benjoin de mauvaises odeurs. Elle ouvrit son ventre, sortit les intestins et les organes, les remplaça par des cuirs et des feuilles contenant des talismans. et recoud l'ouverture. Elle remplit son corps d'écritures diaboliques. Après quelques secondes, un esprit apparût et informa la sorcière que ce grand-père ne possède rien, et décéda sans laisser de biens matériels. À ces moments, elle se trouve  heurtée par cette nouvelle.

Elle se débarrassa du corps, nettoya la maison et pensa à une solution au dilemme.
Elle demande de l'argent pour chaque information fournie. Elle invente. Elle ment.
Elle pratiquait toutes les sortes de la magie noire et se ressourçait des doctrines polythéistes. Elle était richissime. Trois années lui ont été suffisantes pour faire une fortune.

Un homme, dans la cinquantaine, visiblement étranger, lui vint, un jour, demanda des informations très sensibles sur un de  ses proches concernant une affaire.
Cet homme était unique ; Il a une condition : il veut assister à la séance pendant laquelle la sorcière fait ses procédures. Il lui montre une quantité d'argent égale à toute la fortune qu'elle avait ramassée pendant toute son activité.

Elle a tout préparé pour commencer le travail cette nuit-là. Les jinns acceptent la demande à condition qu'il mange de la chaire du cadavre.

La victime, cette fois-ci, était une vieille dame abandonnée. Souad pût l'enlever.
   Elle peut commencer sa seance. Pendant la récitation de ses talismans, une lourdeur paralyse sa langue. Elle avait peur, elle doit continuer. Au bout d'un moment, une fumée surgit devant elle. L'homme regardait de près. Cette séance était une catastrophe. La cible  chez laquelle on cherche des informations, était un sorcier et l'homme assis était son élève débutant, qui cherche à savoir les références livresques de son maître. Las satans de ce sorcier décédé arrivent de tous les coins, la peur régnait. Les jinns de Souad lui abandonnent, Chaïtaouna refuse d'intervenir dans cette ambiance turbulente. Le feu éclata dans la maison et devint de plus en plus une balle gigantesque. L'homme court à l'extérieur, les satans le tiraillent vers le centre de la chambre. Souad est sortie, avec quelques blessures. Les voisins appellent les pompiers . La police est arrivée. On a trouvé deux corps, le premier était un cadavre disséqué et recousu et le deuxième est celui de l'homme, brûlé grièvement.

Au tribunal, le juge cribla Souad d'accusations. Elle passera de longues années dans la prison. Une nuit d'été, le garde la trouva suicidée. Au cimetière, sa tombe était un refuge pour les serpents, les scorpions et de toutes sortes d'insectes.

Quelle fin !

    

Histoire réelle racontée par Hader.