Le tunnel de l'enfer : la malheureuse fin d'un sorcier

Histoires des jinns

Cette histoire est extrêmement étrange, mystérieuse et énigmatique. Son début ne laisse pas prévoir sa fin. Un vieux dicton enseigne une sagesse très précieuse : "Chacun de nous connaît combien il possède des biens matériels, mais personne ne peut savoir combien de temps lui reste avant la mort." Ceci apprend que les portails de rédemption sont toujours ouverts, mais restent-ils ouverts pour toi ? Non. Auras-tu d'autres chances ? Est-ce la fin ?

Mohamed, dans la fleur de l'âge, exerçant le métier d'entraîneur dans un club très modeste, Mohamed avait des rêves comme tout le monde : la fortune et le pouvoir. Après sortir licencié de l'université d'Alexandrie, en Égypte, il travailla comme vacataire dans plusieurs clubs de sports. Jusqu'à un jour, le jour où un de ses ami lui proposa un contrat de travail alléchant, qui était pour lui une chance unique à ne pas rater. Il ne sait pas que cette opportunité dissimule un péril qui va anéantir son existence.

C'était en Afrique du Sud où s'était déroulée la suite de l'histoire. Il  voyagea et travailla en tant qu'entraîneur pour enfants de bas âge, dans un club possédé par un propriétaire égyptien.

Travailler huit heures par jour, sortir le soir pour goûter les délices des restaurants africains et se reposer dans la maison, telle est la routine de mes journées dans ce pays. Cela dura huit mois.
Un jour, quand je déjeunais dans un restaurant, un cri tonitruant attirait brusquement mon attention. C'était une dispute entre un vieillard arabe et le caissier, à cause d'une facture que le client trouve trop élevée.
Je me suis levé pour démêler l'affaire, je pût calmer les deux. J'invitai le vieillard à ma table après l'aider à payer sa facture.
La conversation m'a informé qu'il est iranien.
Au bout d'un moment, je vois ses lèvres murmurer des paroles incompressibles voire inaudibles, en braquant les yeux sur le caissier
,ses mains faisaient des gestes bizarres.
Il sentit mon étonnement, je voyais un sourire léger sur ses lèvres.
_<<Qu'as- tu ?>> lui dis-je.

_<<Je suis iranien. Je vivais seul pas loin d'ici. Cet homme est un escroc, il a doublé ma facture.>> répondit le vieillard.
_<<Calme-toi, c'est pas grave !>> lui dis-je.
_<<Il doit être puni, il a fait une faute. Je le pénaliserai>> me dit-il amèrement.
Un cri inhabituel cassa l'ambiance.
C'était le caissier. Tout le monde courrait vers lui pour voir ce qui s'est passé. On voyait le caissier allongé par terre, blessé grièvement par les ustensiles tranchants posés sur les étagères qui étaient derrière lui. C'était un fait étrange.
J'eus peur. Après quelques minutes ma conversation avec le vieillard recommença :
_<<Qu'est-ce que vous faîtes dans la vie ?>>
_<<Je suis savant.>>
_<<Dans quel domaine ?>>
_<<Dans l'astrologie. Je bénéficie de ce savoir pour faire du bien aux gens. C'est un moyen de gagner de l'argent.>>
_<<Pouvez-vous m'apprendre ?>>
_<<Pourquoi voudriez-vous apprendre cette science ?>>
_<<Je suis résidant dans ce pays, et je cherche à multiplier mes revenus. Je vous propose que nous vivions ensemble, dans le but d'un apprentissage fructueux.>>
La conversation dura environ une heure, à la fin il m'a dit :
<<Je vous invite à ma maison.>>
Nous nous sommes accordés sur la rencontre prochaine. C'était le jour suivant.

Il habitait dans une banlieue très pauvre et remarquablement violente. J'étais en sa compagnie pendant neuf mois, il m'a appris l'astrologie et tout ce qui concerne la sorcellerie. Il avait une grande bibliothèque, très ancienne, chargée de livres perses et de tomes hébreux qui enseignaient la Kabbale. Il me traduit l'essentiel.
Après neuf mois d'apprentissage, arrive le moment de pratique. J'ai ciblé une administratrice. Elle était ma première proie, pour savoir à quel point j'ai maîtrisé ce savoir, qui m'était très précieux. C'était une femme revêche et me causant des ennuis dans mon travail. Je l'ai ensorcelée ; Il est devenue docile avec moi.

Histoires réelles de l'autre monde : un chat noir

Pour commencer dans ce domaine il me fallait un nouveau foyer, loin de bruit et des yeux  J'ai loué une petite maison.

Je tâche d'appeler Mimoune Le noir (le roi des jinns appartenant au tribu des Mayamin gouverné par Mahmoud Apanoukh).
La méthode, je la connais par cœur : égorger un mouton noir dans la salle de bains, dans un temps déterminé, avec du sang, de la saleté. Utiliser des benjoins de mauvaises odeurs, fermer la porte après griffonner le talismans sur les murs de toilettes et attendre trois jours.
Le quatrième jour, j'ouvris la porte; je ne trouvai que la tête du mouton, je le pris pour compléter la tâche, dans un jour déterminé du mois. Après lire le talismans . Mimoune, le roi, surgit devant moi. C'était une créature toute noire, prenant la forme d'un homme, long, émanant une odeur nauséabonde. Je commençai rapidement à réciter le serment, de peur de perdre la vie.
Nous nous sommes accordés. Il m'envoya quatre jinns volants qui obéissant désormais à mes ordres.
Trois ans dans mon nouveau métier me fûrent gagner une réputation et des gains matériels très
importants. Je n'épargnais rien. Le vin et les prostituées ravageaient ma vie. La police locale connaît mes activités illicites ; les autorités me recommandèrent de revenir à mon pays.
Je revins à l'Alexandrie, à elBehira, mon quartier natale. Je ne connais ni père, ni mère, ni frères. La solitude me pourchassait.
Je louai une petite maison, Ma barde et mes vêtements à l'apparence religieuse laissait croire que je suis un religieux, un homme pieux. Six mois me permirent d'édifier une bonne réputation parmi les gens de mon quartier. Mes jinns serviteurs incarnaient mon image à côté des mosquées, ce qui m'a rendu un homme sans pair. Je fit une fortune pendant peu de temps.
Un jour, un homme voulût me rencontrer :
_<<Je veux que tu m'aide à sortir un trésor.>> me dit-il.
_<<Un trésor ! >> lui répondis-je.
_<<J'ai trouvé une tombe au fond duquel il y a un trésor d'or et de bijoux rares. À chaque fois qu'on creuse, tout se recouvre, la fatigue nous gagne et on revient. On dirait que ce trésor est bien gardé par des jinns très puissants.>> me dit-il.
_<<J'accepte de vous aider à condition de me donner la moitié de ce qu'on trouvera !>>
_<<La moitié ? C'est trop ! >>
_<<Cherche quelqu'un d'autre !>> lui dis-je fermement.
Après un moment de silence, il accepta ma condition.
La prochaine rencontre sera après une semaine.
Je compte d'appeler Mimoune le Noir pour l'informer de caractéristiques de terrain. Je visitai l'endroit ; Ils m'amenèrent à une compagne très grande; l'endroit était entouré de murs. Je fit un pas en avant, un de mes jinns serviteurs m'informèrent qu'il y avait de l'or au dessous de mes pieds, sans rien révéler, je leur dis que cette tâche sera pénible. Mimoun m'est arrivé le quatrième jour.
_<<Qu'est ce qu'ils demandent (les jinns gardiens de trésors) ? >> me demandé-je.
_<<Il fallait leur présenter une sacrifice>> me dit Mimoune.
_<<Un mouton ou une vache ?>>

_<<Non. Ils demandent du sang humain, un enfant de moins de cinq ans.>> me dit Mimoune.
Mimoune m'apprit toutes les démarches et les talismans et m'expliqua toutes ses instructions.
Mimoune m'informa aussi que la tombe, où il y avait le trésor, restera ouverte pendant trois heures et elle se refermera après ce temps.
Je dis cela à mes clients.
Après deux jours de recherche. Le téléphone sonna. Ils ont trouvé l'enfant demandé. Je me livrai à une sieste, en attendant leur arrivée. Au bout de quelques minutes, un brouhaha de plus en plus fort m'a réveillé d'un beau rêve. C'est réel. Je me suis levé vitement, c'est la police qui encerclait l'endroit. On m'a menotté sans merci, je commençais à réciter des talismans, mais sans succès. Dans la poste de police, je me suis rendu compte que cette maison fut possédée par la commission du patrimoine national et qu'un témoin déclara à la police cette intrusion illégale.
Mon client, qui croit avoir réussi sa mission. était déclaré auprès des autorités. Il kidnappa un enfant. Des témoins purent voir la plaque d'immatriculation de sa voiture. La police démêla l'affaire. Tous furent jetés dans la prison.

Mohamed, le sorcier, dans son cachot, passait des nuits blanches. Ses cris tonitruants faisaient vibrer les murs et des larmes sans arrêt le rendaient aveugle. On dirait que les jinns le torturaient. On le mena dans une cellule individuelle. Sa présence gênaient tout le monde dans la prison. Un matin, les gardiens le trouvèrent mort, les yeux écarquillés, le corps inerte et froid.

Quelle fin !


Histoire réelle racontée par Hader