Bienvenue aux terres des jinns !

Histoires de l'autre monde histoires des fées

J'eus la chance de travailler en tant qu'agent de sécurité dans une compagnie de pétrole, située dans une zone montagneuse, isolée, entourée de désert de tous les sens. Le superviseur, AbdELKABIR, un homme chevronné dans la soixantaine, m'apprit presque tout : les services, les horaires ... . Je prendrai la garde de la nuit, de dix-huit heures jusqu'à six heures de matin.

Avant de quitter le lieu, il me donna des consignes ; il insista particulièrement sur celle-ci : de ne pas ouvrir la porte à personne, quelles que soient les circonstances.

Je faisais des tours pour savoir l'entourage. Enveloppé dans le silence de l'endroit, je parcourais l'espace. Soudain, un homme d'une silhouette vague se dressa pas loin de moi, je le voyais derrière un grillage. <<D'où sort-il ?>> me dis-je.

J'avançai envers lui. Il m'envoyait des regards froids. 

<<Bonjour monsieur. Qui êtes-vous ?>>

Au première vue de près, je remarquai qu'il était vêtu très modestement, à la façon d'un bédouin. Une béquille à la main. 

<<J'habite ici. C'est ma région. J'ai soif. Puis-je entrer ?>> me demanda-t-il.

Je l'accueillis poliment. J'ouvris la porte, je l'invitai à s'assoir dans l'antichambre de la société.

Je posai un verre d'eau devant lui.

Au lieu de boire, il m'avait posé une myriade de questions, questions familières.

Il but, se leva, et disparut dans le noir. Il était vingt-trois heures, mon énergie tirait à sa fin, je partis pour dormir.

Le jour suivant, au matin, je saluai mon collègue AbdELKABIR. Je lui racontai ce qui s'était passé hier.

Sa réaction m'avait choqué, il était en colère, il me reprocha lourdement. Je pus contenir cette situation sagement.

<<Je t'ai pas dit de n'ouvrir à personne et de ne communiquer avec personne ?>> me dit-il.

<<J'ai cru que c'est un homme perdu ...>>

Il me coupa la parole.

<<Ce que vous avez vu n'était ni homme perdu ni bédouin, c'était un jinn.>>
Franchement, j'ai pas pris ses paroles au sérieux. Je crus qu'il exagéra.
Je me suis réveillé à dix-sept heures. Je me préparai pour ma garde nocturne. Abdelhakim me renouvelait ses recommandations qui m'étaient habituelles voire ennuyeuses.
C'était une nuit froide, mon cœur éprouvait des peurs inexplicables. Mon travail consista à monter la garde, c'était un travail facile mais l'entourage où je travaillai était mystérieux. 

Histoires des fées

Au début de cette garde, j'entendis des cris étrangement forts, on dirait des cris d'une petite fille. C'était extraordinaire sachant que notre compagnie était loin de toute habitation, 
Je me levai, je décidai de faire un tour. Je ressentais comme si quelqu'un poursuivait mes pas.
Je fit un demi-tour. Un chien noir de taille anormalement grande, au yeux rouge, comme du sang, se dressait devant moi. Je tremblais de peur, mes muscles me trahissaient, mes lèvres étaient paralysées. Au bout d'un moment, les cris diminuèrent, le chien disparut subitement. J'ai couru, le cœur palpitant de peur, envers ma chambre. Je me mis à lire des sourates de Coran, j'allumai aussi la radio, je le réglai sur une station de récitation de Coran. La radio se captait difficilement dans cette région. J'essayai. À ces moments, de multiples frappes fortes se faisaient entendre sur la porte de ma chambre.
_<<Qui est à la porte ?>> 
Sans réponse. Le seuil me laissait voir des ombres d'une foule marchait ou bougeait anormalement . Dans le même instant, le son de rire s'explosa et multiplia mes peurs.
Pendant cette situation, je me mis à pleurer amèrement. Je récitai tous les verset de Coran que je connais. Au bout d'un moment. Les frappes s'arrêtèrent. Il était trois heures de matin. La station fut captée finalement alors que j'écoutais des foules courir autour de ma chambre. J'ai fait la prière d'Alfajr. J'attendis impatiemment l'arrivée de AbdElKABIR . Je lui racontai tout ce qui s'était passé.
<<Ne t'ai-je pas dit de ne pas quitter la chambre ?>> me dit AbdELKABIR.
Le jour suivant, je suis sorti pour aspirer de l'air frais, j'ai rencontré encore une fois l'homme bédouin. Il m'a dit :
<<T'es encore ici ? Tu seras puni. On ne te laissera pas.>> me dit le bédouin, sur un ton menaçant, et disparaît dans le noir.
Ahmed ne peut pas continuer dans ce travail. Les menaces des jinns l'ont poussé à demander un changement d'emploi.
Au bureau de directeur, il écoutait ces mots :  
<<C'est un long temps que cette région est possédée par un tribu de jinns.>>
À ce moment Ahmed savait pourquoi AbdELKABIR prenait la garde de jour. Il savait la dangerosité de garder pendant la nuit.


Fin

Histoire réelle racontée par HADER.